Ne nous fâchons pas pour un OUI, pour un NON

Pour plagier un célèbre dessin de la fin du 19ème siècle à propos de l'affaire Dreyfus, arrêtons-donc de parler de ce fameux référendum en famille ou entre amis sous peine d'en arriver à s'étriper joyeusement...

OUI:

On aurait aimé devoir se prononcer sur une future Constitution AVANT toute nouvelle intégréation. Une fois le mode de fonctionnement des institutions clarifié, toute négociation d'intégration s'en serait vu plus aisé et claire pour tous.
On voit déjà ce que les closes actuelles permettent quant à l'emploi de travailleurs étrangers. Sans les articles xxx et xxx pour mettre un frein ces pratiques ne pourront qu'empirer.

NON:

Le traité ne sera pas adopté. En attendant de relancer de nouvelles négociations, retour à la case précédente et actuelle: les closes du Traité de Nice. Quelle serait alors la réaction des pays l'ayant ratifié ?
Si jamais, suivant notre bon exemple, La Hollande, La Pologne et même l'Angleterrre votaient à l'identique ... mais avec des raisons totalement opposées ( trop 'social' ). Qui, lors d'éventuelles nouvelles négotiations, péserait le plus de poids et aurait le dernier mot: Nous ou Eux ? A vouloir gagner plus on pourrait bien tout perdre ou partie et en particulier la Charte des droits Fondamentaux qui défrise particulièrement les ultra-libéraux.
C'est dire non à la partie III qui représente tout ce qui s'est fait depuis le Traité de Rome y compris. donc dire non à l'Europe tout court et les souverainiste ne s'y trompent pas. On comprend mieux la remarque faite à l'époque par le ministre allemand des Affaires Etrangères pour qui dire non au traité signifiait sortir de l'Europe tout simplement.